Approches plurielles

A l’occasion de la sortie de leur livre « j’accompagne mon enfant anxieux », Amandine Contard et Hélène Denis, pédo-psychiatres, sont venus partager leurs expériences et échanger avec le public de la Médiathèque Garcia Lorca (https://www.sauramps.com/product/714253/contard-amandine-mon-enfant-anxieux).

Parmi ce que je retiens : La peur est une émotion primaire et il existe des peurs physiologiques en lien avec les stades de développement de l’enfant. On va être face à une peur pathologique ou un trouble anxieux anormal dès lors que la peur ou l’anxiété n’est plus temporaire ou prend des proportions inquiétantes. Le système nerveux et hormonal lié au stress s’emballe et provoque des réactions disproportionnées. Les capacités d’adaptation sont dépassées.

Les parents, l’entourage, auront pour mission d’apprendre, progressivement, à l’enfant à apprivoiser ses peurs, à s'approprier l'émotion.

Si la situation devient préoccupante, en première intention, il est conseillé d’aller voir le médecin ou le pédiatre. En deuxième intention, il est conseillé de se tourner vers la psychothérapie (thérapie comportementale et cognitive si possible) ou la psychiatrie. Les médicaments arrivent en dernier recours.

Pour ma part, je pense que la réflexologie peut également venir en appui en travaillant sur la physiologie du stress pour en atténuer les symptômes et faciliter l’adaptation face aux situations d’anxiété. L'approche de l'énergétique chinoise sera aussi intéressante avec l'accompagnement psychoémotionnel qu'elle permet, y compris à travers la réflexologie.

(Lors de cette rencontre, le Docteur Hala Kerbage est également intervenu sur les notions de traumatisme et syndrome de stress post-traumatique. Elle est l’auteure de « j’accompagne mon enfant face au traumatisme » : https://www.sauramps.com/product/888284/kerbage-hala-mon-enfant-face-au-traumatisme)

Qu’est-ce que l’enurésie ?

Chez l'enfant, l’énurésie est un symptôme caractérisé par l’émission involontaire d’urine, le plus souvent la nuit, au-delà des 5 ans.

Causes :

Environ 15 % des enfants sont concernés à 5 ans, 5% à dix ans (deux tiers sont des garçons). L’énurésie peut être due, par exemple, à :

• un mauvais fonctionnement de la vessie ou une malformation urinaire,
• un sommeil paradoxal trop long et trop profond,
• des raisons émotionnelles ou psychologiques,
• une prédisposition héréditaire,
• des dysfonctionnements hormonaux,
• des mictions insuffisantes avant la nuit, ou boissons trop tardives ou irritantes.

Plus de détails ici : https://www.vidal.fr/maladies/chez-les-enfants/enuresie-pipi-au-lit/causes.html

Accompagnement en réflexologie :

En réflexologie, nous pouvons intervenir sur les mictions nocturnes dès lors qu’elles ne dépendent pas d’une malformation avérée.

Après avoir vérifié ce qui a diagnostiqué et mis en place éventuellement au plan médical ou psychologique, avoir questionné certaines habitudes (boissons, espacement des mictions, port d’une couche…), nous prendrons le temps de discuter avec l’enfant et l’interroger sur ses ressentis et éprouvés.

Nous travaillerons ensuite bien sûr sur les zones symptomatiques : zones liées au système urinaire, au bassin et au périnée. Nous prendrons encore en compte les aspects physiologiques pour soutenir le système hormonal et le métabolisme des muscles lisses et striés.

A l’aide de l’énergétique chinoise, et en fonction de ce que les pieds pourront nous indiquer, nous soutiendrons les éléments concernés : l’eau, mais peut-être d’autres éléments en manque ou excès d’énergie. 

L’aspect émotionnel sera pris en considération et soutenu à travers les zones réflexes liées à l’énergétique, celles du cerveau (et par exemple l’amygdale cérébrale), et l’utilisation de techniques plus englobantes de type réflexologie amérindienne.

L’ensemble de la séance sera adapté à l’enfant, à son histoire, à ce qu’il nous dit et ce que l’on ressent.

Les témoignages d’amélioration grâce à la réflexologie sont nombreux, avec des résultats plus rapides quand l’énurésie est secondaire et ne touche pas à l’anatomie.

Quelques conseils pratiques supplémentaires :

Ici : https://www.vidal.fr/maladies/chez-les-enfants/enuresie-pipi-au-lit/que-faire.html, ainsi qu’apprendre ou réapprendre à contrôler sa vessie en retournant par exemple aux toilettes plusieurs fois pour travailler ses sphincters.

Nous sommes rentrés dans le mouvement de l'automne, mouvement porté par l'énergie de l'élément métal lié aux poumons et au côlon, ainsi qu'au système immunitaire et à la peau.
Cette énergie peut alimenter les émotions de tristesse et de compassion.
Elle peut être représentée au travers du symbole du sabre ou de l'épée. Elle coupe, tranche, nous sépare de ce qui doit être laissé ou mis de côté.
La période de la rentrée n'est-elle pas propice à cela ?

Il se peut que certains de nous, selon notre constitution énergétique, nous trouvons plus particulièrement en proie à la tristesse ou une attitude tranchée, arrêtée. La proposition est d'accepter cela comme faisant partie de ce mouvement, de l'observer, de peut-être d'apprendre à se mouvoir avec cette énergie automnale.

Mireille Meunier nous dit, par exemple, par rapport à la tristesse : "la tristesse nous permet de faire un deuil, elle est nécessaire pour faire de la place à du nouveau, pour quitter l'ancien", " tout le registre de la tristesse est utile pour trouver une nouvelle identité. La tristesse est utile pour accueillir, même "honorer" la perte ou le deuil afin d'accéder à la (...) renaissance, qui implique de se retrouver différemment" (livre "accompagnement psycho émotionnel selon la tradition chinoise").

Laissons-nous transporter !

Énergie créative, ascendante, légère, vagabonde… le printemps, au sens de la médecine traditionnelle chinoise, est là ! Nous pouvons sentir son mouvement « bois », il a besoin d’espace et nous invite à sortir de chez nous, à marcher.

Mireille Meunier, dans son livre « accompagnement psycho-émotionnel selon la tradition chinoise », nous explique que le Hun, fonction psychique associée à l’élément bois, « est la composante de nous-même qui définit notre individualité, nous habille d’éprouvés, nous inspire et nous tire vers le haut ».

Profitons de ce mois de février pour aller à l’extérieur, retrouver arbres et plantes, et être en soi

Nous sommes rentrés dans la saison de l'hiver en énergétique chinoise.

C'est la saison de l'élément "eau", le yin est à son maximum, c'est un moment de repli, une pause nécessaire à la régénération printanière.

La couleur associée est le noir. Les organes liés sont les reins et la vessie. Les émotions peuvent être la peur dans l'excès, ou la prudence dans l'équilibre. La posture que l'on dit correspondre à l'hiver est la posture debout.

Pour accompagner le mouvement de l'"eau", je vous propose un temps d'approfondissement de la posture debout (qui permet l'ancrage par les pieds comme nous le recherchons aussi en réflexologie).

Tadasana (la posture de la montage) ou samasthiti (posture de "stabilité verticale") sont, selon les pratiques, une manière démarrer la séance de yoga, un point de départ. Postures en soi, elles appellent à la concentration dans la verticalité.

BKS Iyengar rappelle dans la bible du yoga que "les gens ne font pas attention à la manière dont ils se tienne debout", or "il est essentiel de maîtriser l'art de se tenir debout correctement", "le corps se sent léger et l'esprit devient agile".

Pour aller plus loin, on peut lire dans "yoga, anatomie et mouvement" que le pied, dans sa forme actuelle, est le résultat de plusieurs millions d'années d'évolution dans un monde sans routes, ni contre-allées. Aujourd'hui, alors que la plupart des sols accidentés ont été nivelés et recouverts d'asphalte, il s'avère paradoxalement trop complexe. Lorsque l'adaptabilité du pied n'est plus nécessaire à la locomotion, les muscles profonds qui soutiennent la voûte plantaire s'affaiblissent par la force des choses et le fascia plantaire (...) empêche l'effondrement total de la voûte". "La pratique des postures debout en général, et de tadasana en particulier, est l'un des meilleurs moyens pour que le pied retrouve sa vigueur, sa force et son adaptabilité naturelles. Une fois les fondations assainies, il est beaucoup plus facile de remettre la maison en état".

Je vous laisse en découvrir plus avec cette vidéo québécoise https://invidious.fdn.fr/watch?v=_v9PxMORHLw et ressentir ce lien particulier aussi qui s'établit entre terre et ciel !

Nous rentrons dans l'automne.

Selon l'énergétique chinoise nous sommes déjà en automne depuis la mi-août. Ce mouvement énergétique est en lien avec l'élément métal dont les organes maîtres sont les poumons et le côlon.

Que se passe-t-il au plan émotionnel ?

On dit souvent que la tristesse est l'émotion de l'élément métal, il serait donc naturel de se sentir plus triste quand l'énergie du métal est plus forte.

Mireille Meunier, dans son livre "accompagnement psycho-émotionnel selon la tradition chinoise" nous éclaire :

"le Métal, c'est l'épée qui tranche, qui coupe et sépare l'utile de l'inutile. Il nettoie ainsi et fait le tri, amène la pureté".

"La tristesse nous permet de faire un deuil, elle est nécessaire pour faire de la place à du nouveau, pour quitter l'ancien".

"La tristesse a besoin de toucher et de présence physique, car elle est ainsi dans son élément, elle peut s'exprimer en toute sécurité, et se transformer alors..."

"Tout registre de la tristesse est utile pour trouver une nouvelle identité. La tristesse est utile pour accueillir, même honorer la perte ou le deuil, afin d’accéder à la prochaine étape, celle de l'élément Eau, qui permet une "renaissance", qui implique de se "retrouver" différemment..."

Qu'il soit météorologique ou énergétique, le printemps est là !

En énergétique chinoise, c'est la saison du bois, en lien avec le foie, la vésicule biliaire, le sens de la vue, la couleur verte et la saveur acide ; une énergie à laquelle la marche correspond bien.

Tout est mouvement, créativité !

En déséquilibre, l'énergie de l'élément bois peut conduire à de la colère, de la frustration, de l'irritabilité, des migraines ophtalmiques, des douleurs prémenstruelles particulières, des tensions oculaires ou musculaires...

Et si pour se relier à cette énergie printemps, chacun de nous trouvait un mot, une expression, pour penser à tout cela, sortir autant que possible le nez de nos écrans et nos corps de nos appartements et maisons ?

"S'élever", "ouvrir nos horizons", "voir plus loin"... choisir ses mots et regarder ailleurs, marcher le regard au loin, prendre conscience de sa verticalité et de l'élévation entre la terre et le ciel, respirer, sentir la vie en soi comme la sève du printemps...

Bon mois de mars à vous,

Amandine

Jusqu'au 3 février, nous traversons ce que la tradition chinoise appelle une intersaison. L'énergie de l'hiver (eau) revient au centre (la terre) avant d'entrer dans la saison du printemps (bois).

Cette intersaison est liée à la rate, au pancréas et à l'estomac.

C'est un temps de recul, de transformation, que peut accompagner la méditation.

J'emprunte ici les mots de début d'année de Déborah Bacon Dilts, praticienne de méditation et de danse des 5 rythmes, car je leur trouve une profondeur et une résonance particulière :

"Cette nouvelle année qui commence marque la fin d’un cycle et le début d’un autre. Notre vie est régie par des cycles. Chaque jour est un cycle, chaque année aussi, tout comme chaque vie humaine, animale et végétale. L’art de vivre nous invite à savoir accompagner ces cycles pour les vivre pleinement et nous aligner aux changements qu’ils nous font traverser.

Et si ce début de l’année était l’occasion de mettre en place des rencontres régulières avec vous-même ? De cultiver la stabilité qui permet d’accompagner les changements en conscience et avec confiance …

(...)

La pratique régulière (de la méditation" soutien notre désir de changement. Elle permet :

- d’approfondir notre présence à l’instant, là où notre vie se passe, là où nous agissons, choisissons et construisons,

- de développer l’accès à une perspective élargie, à la source de toute notre expérience,

- de renforcer la conscience témoin, celle qui permet de choisir au lieu de réagir,

- de cultiver la bienveillance et la douceur pour s’accompagner sur le chemin de notre vie.

Nous apprenons que le moment présent nous accueille toujours et nous offre à chaque instant la possibilité d’un renouveau.

En cette période particulière de notre histoire collective, développer la stabilité en soi-même en compagnie des autres est une ressource précieuse. Il est possible de traverser les épreuves en étant ressourcé et soutenu par une pratique régulière et par l’humanité partagée".

Quel bonheur de voir les jours rallonger, de sentir un nouveau printemps fleurir ! En énergétique chinoise, nous sommes dans la saison du bois, reliée au foie et à la vésicule biliaire. Pour accompagner ce mouvement énergétique, la marche est une bonne complice. Les tendons, les muscles retrouvent leur souplesse, les étirements sont bienvenus. Au niveau des sens, c'est la vue qui est plus particulièrement phase avec la saison, ouvrez les yeux, regarder l'horizon, ne les fermez pas trop tard et délaisser les écrans le soir si cela vous est possible !
Et en cuisine ? Si vous vous sentez que l'irritabilité, la colère, l'impatience, l'indécision ou la frustration vous envahissent, cela peut marquer un déséquilibre au niveau du qi du foie et de la vésicule biliaire. Je reprends le livre sur la diététique chinoise d'Isabelle Laading pour vous en partager quelques lignes : "le piquant ... libère l'énergie du foie stagnante. Thym, avoine, fromage de brebis, radis, poireaux, navet, et en petite quantité, aïl, piment, gingembre, cannelle etc. ... Les légumineuses constituent un base alimentaire intéressante car leur saveur douce détend l'esprit et relaxe le corps tout en harmonisant le système digestif. ... La couleur verte favorise et harmonise les fonctions du foie, n'oubliez pas d'en agrémenter régulièrement votre assiette". "Lorsque les fonctions sont harmonieuses, notre activité psychique est vive, empreinte d'enthousiasme. L'humeur est égale et optimiste. Le champ de vision est largement ouvert sur les multiples possibilités qui se présentent. Les facultés cognitives s'enrichissent de la puissance de notre imaginaire et nous sommes intérieurement mobilisés par un désir d'agir et d'avancer". Profitons de ce beau mouvement du printemps et de cette énergie créative !

Nous sommes entrés dans la saison d'hiver selon le calendrier lunaire asiatique. Cette saison est reliée à l'énergie de l'eau et aux organes reins et de la vessie.
Tout est lié selon l'énergétique chinoise, et à ces organes correspondent donc des émotions, des saveurs, des couleurs, sens, sécrétions...
Le livre d'Isabelle Laading "Diététique chinoise, nourrir la vie" est éclairant à ce sujet. J'en partage ici quelques extraits avec vous.
"Volonté, courage et persévérance signent des reins solides. Les pieds sur terre, l'être évolue avec prudence et ténacité, confiant. Lorsque les fonctions des reins faiblissent, c'est un peu toute la structure fondatrice de l'être qui vacille... L'individu devient frileux dans tous les sens du terme. Il n'ose plus s'engager, se battre. La saine prudence laisse place à la peur, à la crainte de mal faire, ou de ne pas être à la hauteur". "Le froid et l'humidité" peuvent renforcer ce manque d'énergie des reins. "Il est important de se garantir du froid surtout dans la partie basse du corps et du bassin".
Isabelle Laading propose de "boire modérément", "ne faites-donc pas de la soupe l'élément central de votre diner mais variez les modes de préparation des légumes selon la saison, le climat et votre état d'esprit du moment". "Si nous pouvions, lorsque les reins sont déficients, nous retirer de la vie active comme le font les graines sous la terre l'hiver, la cuisson à la vapeur serait favorable. Mais lorsque le sentiment de peur, le manque d'enracinement ou de courage nous assaillent au cœur d'une vie trépidante", il convient " de varier les cuissons et les modes de transformation des aliments" : "cuissons au four, en ragoût ou à l'étouffée" peuvent venir diversifier les préparations.
Sur le choix des aliments, "les légumineuses sont en bonne place" pour soutenir le Qi des reins. Les légumes racines, les algues, les châtaignes et les fruits oléagineux (ex : "2 à 3 noix par jour") sont considérés comme bénéfiques. Eviter le sucre et les laitages. Pour la viande, "il est conseillé de les consommer parcimonieusement lorsque le rein est faible et de les faire griller". "Quelques touches de saveur piquante" dispersent " l'énergie stagnante". Un dernier conseil : "Ornementez vos plats de quelques olives noires, gouttes de tamari ou d'une cuillère de sésame noir", les couleurs noires ou brunes consolidant les reins.
Et surtout écoutez vous !

Bien sûr la réflexologie n'a pas pour but de guérir le diabète mais elle peut accompagner les personnes qui en souffrent à mieux vivre avec ses symptômes. Pour preuve, l'extrait du livre "l'énergétique chinoise appliquée à la réflexologie plantaire" de Mireille Meunier : "Une JF de 26 ans souffre d'un diabète insulino-dépendant depuis l'âge de 20 ans. Nous effectuons une série de séances. Le bénéfice qu'elle en a tiré concerne sa qualité de vie : sa glycémie est plus constante et ne varie plus en fonction de ses activités. Elle peut entreprendre une activité physique ou un repas sans en subir les "coups de pompe". Elle trouve aussi une régularité dans ses injections d'insulines".
On parle ici de diabète sucré qui se traduit par de l'hyperglycémie et que l'on a l'habitude de séparer en deux groupes : le diabète de type 1 dit insulino-dépendant, et le diabète de type 2 appelé aussi diabète gras ou insulino-résistant.
Pour résumer : dans le premier cas, il s'agit d'une maladie auto-immune caractérisée par la destruction de cellules pancréatiques et, en conséquence, par un déficit majeur de la sécrétion d'insuline ; dans le second cas, il s'agit d'une diminution des effets de l'insuline sur les cellules, celles-ci ne parvenant plus à absorber le sucre, son taux augmente dans le sang.
Dans les deux cas, le réflexologue va aider le corps dans sa recherche d'équilibre en travaillant sur la zone réflexe (ZR) du pancréas et sur l'axe hypophyse-surrénales pour réguler le stress (un de ses effets étant la libération de sucre dans le sang). La zone du foie sera aussi à contrôler car cet organe stocke et libère le glucagon (hormone hyperglycémiante). Sur le plan énergétique, les ZR des organes liés à l'élément "terre", rate et estomac, feront l'objet d'une attention particulière. Dans le cas du diabète de type 1, il peut être intéressant de contrôler également l'élément "métal" (ZR poumons/côlon) lié au système immunitaire (différenciation du soi et du non-soi).
Dans le cas du diabète de type 2, les zones liées au système d'élimination seront également stimulées.
Le réflexologue veillera aussi à adapter sa séance aux symptômes particuliers de la personne et à son contexte de vie (antécédents, antériorité de la maladie, régime...) !

Nous pouvons le sentir, l'hiver approche, les jours ont nettement réduits. En énergétique chinoise, nous sommes dans une période TERRE, période d'intersaison, reliée aux organes estomac, rate, pancréas. C'est un temps de retour sur soi qui nous est proposé pour capitaliser les énergies de l'automne avant l'entrée dans l'hiver. C'est un temps qui peut être favorable à la méditation en position assise, se retrouver et déployer une réflexion éclairée, signe d'équilibre de la rate. Les organes étant liés au psychisme, et inversement, une énergie "terre" perturbée se manifestera par une tendance au doute, au manque de confiance en soi, à la rumination mentale, ou encore à la sensation de nœud à l'estomac.
Quelques conseils issus du livre d'Isabelle Laading "diététique chinoise, nourrir la vie" pour accompagner le mouvement "terre" et renforcer rate-estomac-pancréas si vous sentez que vous en avez besoin :
- Eviter l'excès d'humidité et de froid, surtout quand le temps l'est déjà : boire quand on en a envie et éviter les boissons fraiches, limiter les laitages, manger de la soupe avec modération, manger les fruits plutôt à l'extérieur des repas, limiter les fruits et les légumes gorgés d'eau (la saison nous propose justement des courges, des pommes de terre, des oignons, des légumes racines, souvent de couleur orangée et saveur douce adaptées pour renforcer l'énergie "terre" !),
- Si des envies de sucré pointent leur nez, la saveur douce peut se retrouver sans faire appel aux sucres ajoutés ; elle est présente dans les céréales, les oeufs, le boeuf, le mouton, le porc, les patates, les courges, les carottes, les noix, fruits secs... A chacun d'adapter selon ses convictions, tolérances, ses envies...
- Si le corps montre des signes d'humidité trop grande (oedèmes, lourdeurs, brouillard dans la tête, ralentissement digestif), la saveur amère peut aider à drainer : artichaut, endives, chou-rave, chicorée, chocolat, thé, café (à adapter là aussi à chacun en fonction de sa constitution, ses circuits d'approvisionnement, ses envies...),
- Bien sûr, manger dans le calme, en prenant le temps de mastiquer,
- Les pieds bien ancrés, respirer les mains posées sur le ventre sur les méridiens de l'estomac (à trois doigts du milieu ventre) en arrondissant le ventre à l'expire (poids sur l'arrière des pieds, genoux un peu fléchis) et en redressant le dos à l'inspire (poids plus en avant du pied). Idem ensuite avec les mains sur les méridiens de la rate (à une main du centre du ventre)...